Quel que soit le secteur concerné, le monde économique connaît des revirements et des révolutions en permanence et aucune activité ne fait exception. L’agriculture, qui est l’un des poumons de l’économie française dans le monde depuis bien longtemps, connaît comme tous les autres domaines des sursauts comme des crises. La Politique Agricole Commune, soutenue par certains décideurs et conspuée par d’autres, n’est pas étrangère à tout cela. Mais ce n’est pas la seule raison : les marchés évoluent aussi d’eux-mêmes, du fait de circonstances qui dépassent celles des seules décisions prises par les instances politiques.
Le bio est aujourd’hui incontournable
La santé publique, si elle revient souvent dans les discours des présidents successifs et des ministres avec lesquels ils travaillent, est aussi et surtout une préoccupation de la population. Le nombre des maladies graves augmente, même si beaucoup d’entre elles ont aujourd’hui leurs vaccins et leurs remèdes. Ainsi les particuliers sont devenus de plus en plus vigilants quant à leur façon de se comporter, en particulier dans leur manière de se nourrir. Après les années de consommation de nourriture toute prête à être réchauffée pour être mangée dans les minutes qui suivent, aujourd’hui l’heure est à la nourriture saine. C’est pour cela que l’agriculture biologique connaît ce succès qu’on lui connaît, au point de la voir partout, dans tous les produits que nous consommons.
Environnement et consommation
Si les principes de l’agriculture bio est avant une affaire de respect de l’environnement, insidieusement l’idée s’est insérée dans nos esprits que si elle est bonne pour la nature, elle est forcément bonne pour nous. Il n’est pas besoin d’avoir la fibre écologique pour cela, car il est question davantage de santé que de préservation de l’environnement. C’est pourquoi on retrouve même aujourd’hui des produits issus de l’agriculture biologique dans les cantines des écoles primaires et des lycées, comme dans celles des entreprises.