La vente en direct est l’une des alternatives pour écouler des produits agricoles. Elle présente plusieurs avantages tant à l’acheteur qu’au paysan. Voici quelques techniques de vente en direct.
La vente dans votre ferme
Pour la vente à la ferme, l’agriculteur cède ces produits au sein même de sa plantation. Cette technique permet de faire visiter votre exploitation. L’exploitant peut profiter de la séance pour faire la promotion de ces techniques de production écologique. La vente à la ferme ne nécessite pas la location d’espace supplémentaire ou de déplacement, ce qui est économique.
Toutefois, c’est une méthode de vente un peu limitée. Il faudrait forcément que les clients viennent à vous. En outre, vous serez fréquemment interrompu par l’arrivée des acheteurs. Pour attirer plus de clients, placer une pancarte au bord de route pour informer les passants où opter pour le marketing numérique.
La cueillette
La cueillette est une méthode de vente un peu différente. Ici, le client se sert lui-même. Par exemple, s’il s’agit de fruit, l’acheteur va les ramasser ou les cueillir personnellement. Ensuite, l’agriculteur fixe le prix selon le poids du panier.
La vente par cueillette ne nécessite pas d’investissement et le recrutement de mains d’œuvre supplémentaire. Les produits peuvent donc être vendus à des prix très attractifs. Cependant, ce genre de vente est plus prisé par les familles. Vous serez parfois contraints d’accueillir vos clients un bon moment. Notez aussi que la cueillette ne se fait pas pendant les mauvais temps.
Des accords avec les comités d’entreprises
Il s’agit de collaborer avec les entreprises qui optent parfois pour des achats groupés. Grâce à cette méthode, les produits s’écouleront plus vite et les employés peuvent devenir de bons clients. Ils pourront privilégier l’agriculteur pour des achats hors du cadre de l’entreprise.
Pour utiliser cette méthode, le paysan doit respecter certaines conditions. En exemple, il devrait toujours afficher les prix TTC et se plier aux règles d’hygiène depuis la production jusqu’à la livraison. Aussi, l’utilisation des labels est souvent importante. Si tous se passent bien, vous aurez besoin d’un financement pour l’achat de matériel agricole afin d’accroitre la production.
Les marchés
Ici, les ventes se font régulièrement à des dates préalablement fixées. Généralement, les marchés s’animent une fois par semaine. Grâce à cette technique, le paysan à la capacité d’écouler ces produits progressivement et dans différentes régions. Le coût des emplacements est pour la plupart du temps très abordable. La vente dans les marchés renforce les liens entre agriculteur et client.
Mais, il est souvent compliqué de trouver de bonne place. Or, la vente dépend fortement de votre emplacement. L’installation des étalages puis leur démontage peuvent s’avérer contraignants.
La vente tout au long des routes
Pour vendre le long de la route, le cultivateur aurait juste besoin d’un étal ou de quelques tréteaux. C’est une technique de vente de produits agricoles qui est souvent très efficace. Il permet d’attirer plus de clients et d’écouler rapidement les produits en surplus.
Cependant, il est souvent difficile d’estimer le chiffre d’affaires journalier. Avant de se lancer, le paysan doit avoir une autorisation d’installation permanente ou temporaire. Le document est délivré par la mairie après consultation de la voirie. Cette pièce est nécessaire si vous voulez vous installer sur un domaine public. Dans le cas contraire, contacter le propriétaire des lieux.
Les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP)
La vente par le biais des AMAP est l’une des meilleures solutions pour vendre des produits agricoles. La quantité et la fréquence de livraison des produits sont définis dès l’avance. En outre, il y a plus de chance que les produits soient vendus assez vite.
La réussite de cette méthode dépend des accords entre les agriculteurs et les amapiens. Les paysans assurent l’approvisionnement des amapiens qui se chargent de la livraison. Aucun investissement de départ n’est requis pour le cultivateur.